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Les JECO vues par la prépa ECT du Lycée La Martinière Duchère
29 octobre 2013

A-t-on encore besoin des banques ?

Lieu et date de la conférence :Vendredi 15 novembre 14h30 - 16h00

Salle : Rameau 29 rue de la Martiniere 69001 LYON

 

Intervenants

Patrick Artus

  • Professeur à l'école polytechnique et professeur associé à l'université Paris I Panthéon Sorbonne.
  • Membre du conseil d'analyse économique, du cercle des économistes et de la Commission économique de la Nation. 
  • Il est directeur de la recherche et des études d'IXIS Corporate & Investment, qui est une filiale de Natixis
  • Le Nouvel Economiste le désigne meilleur économiste de l'année en 1996. Patrick Artus écrit régulièrement des chroniques et points de vue pour Le Monde, Les Echos, Alternatives économique et Challenges
  • Ancien administrateur de l'INSEE.
  • Membre du conseil d'administration de Total.
  • Spécialiste en économie internationale et en politique monétaire. Il publie de nombreux ouvrages (La France sans ses usines, 2011, Comment nous avons ruiné nos enfants, 2006)
  • Il est régulièrement sollicité pour des conférences lors des JECO. En effet, depuis 2008, il participe chaque année aux JECO

 

 Karine Berger

 Laurent Mignon

 Directeur général de Natixis

  • Membre du directoire de BPCE*
  • Diplômé d’HEC et du Stanford Executive Program
  • Directeur adjoint de la banque Schroders à Londres en 1996
  • il rejoint le groupe AGF en 1997 comme directeur financier et devient membre du Comité exécutif en 1998.

Jean Paul POLLIN 

Fonctions antérieures

  • Président du Conseil Scientifique de la Revue Economique 
  • Président de l’Association Française de Science Economique 
  • Directeur de l’Ecole Doctorale des Sciences de l’Homme et de la Société de l’Université d’Orléans 
  • Directeur du Laboratoire d’Economie d’Orléans 
  • Doyen de la Faculté de Droit, d’Economie et de Gestion de l’Université d’Orléans 
  • Rédacteur en chef de la Revue Economie et Prévision 
  • Président de la Commission « Système financier et financement de l’économie » du Conseil National de l’Information Statistique 

 

Hélène Rey

  • Professeur d’économie à la London Business School
  • Jusqu’en 2007, elle était à Princeton University, comme Professor of Economics and International Affairs.
  • Sa recherche se concentre sur les déterminants et conséquences des désequilibres financiers, les crises financières et l'organisation du système monétaire international. Elle a démontré en particulier que les positions brutes externes des pays permettent de prédire les ajustements des comptes courants et les taux de changes.
  • Elle est Fellow de la British Academy.

David Thesmar

  • Il est professeur à HEC.
  • Ses recherches, publiées dans les revues internationales de finance et d'économie, portent sur la réglementation bancaire et financière, la création d'entreprise, le marché de l'immobilier, et l'économie des agents non-rationnels. 
  • Il est aussi l'auteur de livres de vulgarisation en économie, dont le Grand Méchant Marché (Flammarion, 2007), ou Les 10 idées qui coulent la France (Flammarion, 2013), coécrit avec Augustin Landier
  • Il est également membre du Conseil d'Analyse Economique auprès du Premier Ministre depuis 2008, et chroniqueur à France Culture et aux Echos.

 

 Définition des termes clés

Banque :Entreprise particulière dénommée aussi établissement de crédit, qui reçoit les dépôts d’argent de ses clients (dépôts pour une durée inférieure à 2 ans), gère leurs moyens de paiement et leur accorde des crédits.

Levier d’endettement :L’effet de levier désigne l’utilisation de l’endettement pour augmenter la capacité d’investissement d’une entreprise, d’un organisme financier ou d’un particulier et l’impact de cette utilisation sur la rentabilité des capitaux propres investis. L’effet de levier augmente la rentabilité des capitaux propres tant que le coût de l’endettement est inférieur à l’augmentation des bénéfices obtenus grâce à l’endettement. Dans le cas inverse il devient négatif.

« Too big to fail» : un concept économique qui décrit la situation d'une banque ou toute autre institution financière dont la faillite aurait des conséquences systémiques désastreuses sur l'économie et qui par conséquent se retrouve renflouée par les pouvoirs publics dès lors que ce risque de faillite est avéré.

Désintermédiation :La désintermédiation traduit le passage d'une économie d'endettement à une économie de marchés financiers. Dans ce cas, une part importante des financements obtenus et des placements réalisés par les entreprises se fait directement sur les marchés financiers, sans passer par l'écran d'un intermédiaire financier dont le rôle se réduit d'un emprunteur/prêteur à celui d'un placeur des titres sur le marché financier.

Autofinancement : c’est le fait pour l'entreprise de se financer elle même sans ressources extérieures. Il faut pour cela qu'elle dispose de disponibilités importantes qui lui permettront d'investir dans des projets normalement non rentables. L'autofinancement protège l'entreprise de charges financières trop importantes qu'elle aurait eues en cas de recours à la dette. C'est donc une diminution du risque de faillite qui est souvent lié à un endettement trop lourd. 

Obligations :Une obligation est un titre de dette à long terme. L'obligation peut être émise par un Etat, une collectivité locale ou une entreprise.

Les Accords de Bâle : ce sont des accords de réglementation bancaire signés dans la ville de Bâle (Suisse), et élaborés par le Comité de Bâle. Ils visent à garantir un niveau minimum de capitaux propres, afin d'assurer la solidité financière des banques.

 

 

Articles de presse évoquant le thème et les intervenants

 

-         Qui a encore besoin des banques ?
Michel Santi | 08/07/2013 – LA TRIBUNE
·        Les politiques monétaires ne profitent pas à l’économie réelle et contribuent à l’accumulation des profits des entreprises.
-         Réduire les risques posés par le système bancaire
·        L'UE propose une réforme qui prévoit pour certains types de fonds monétaires l'obligation d'établir une réserve de fonds propres équivalant à 3 % de leurs actifs, afin de réduire les risques de panique et de ruée sur les fonds, comme durant la crise financière.

-         Le consensus sur Bâle III se fissure, selon S&P

 

Le Point.fr - Publié le 16/09/2013

Problématiques susceptibles d’être soulevées :

ü  Qui a besoin des banques ?

ü  Quelle place pourrait avoir les banques dans un nouveau circuit économique et financier ?

ü  Doit-on réduire la taille des banques ?

ü  Les banques doivent-elles faire l’objet de modifications et de restructurations ?

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