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Les JECO vues par la prépa ECT du Lycée La Martinière Duchère

29 octobre 2013

A-t-on encore besoin des banques ?

Lieu et date de la conférence :Vendredi 15 novembre 14h30 - 16h00

Salle : Rameau 29 rue de la Martiniere 69001 LYON

 

Intervenants

Patrick Artus

  • Professeur à l'école polytechnique et professeur associé à l'université Paris I Panthéon Sorbonne.
  • Membre du conseil d'analyse économique, du cercle des économistes et de la Commission économique de la Nation. 
  • Il est directeur de la recherche et des études d'IXIS Corporate & Investment, qui est une filiale de Natixis
  • Le Nouvel Economiste le désigne meilleur économiste de l'année en 1996. Patrick Artus écrit régulièrement des chroniques et points de vue pour Le Monde, Les Echos, Alternatives économique et Challenges
  • Ancien administrateur de l'INSEE.
  • Membre du conseil d'administration de Total.
  • Spécialiste en économie internationale et en politique monétaire. Il publie de nombreux ouvrages (La France sans ses usines, 2011, Comment nous avons ruiné nos enfants, 2006)
  • Il est régulièrement sollicité pour des conférences lors des JECO. En effet, depuis 2008, il participe chaque année aux JECO

 

 Karine Berger

 Laurent Mignon

 Directeur général de Natixis

  • Membre du directoire de BPCE*
  • Diplômé d’HEC et du Stanford Executive Program
  • Directeur adjoint de la banque Schroders à Londres en 1996
  • il rejoint le groupe AGF en 1997 comme directeur financier et devient membre du Comité exécutif en 1998.

Jean Paul POLLIN 

Fonctions antérieures

  • Président du Conseil Scientifique de la Revue Economique 
  • Président de l’Association Française de Science Economique 
  • Directeur de l’Ecole Doctorale des Sciences de l’Homme et de la Société de l’Université d’Orléans 
  • Directeur du Laboratoire d’Economie d’Orléans 
  • Doyen de la Faculté de Droit, d’Economie et de Gestion de l’Université d’Orléans 
  • Rédacteur en chef de la Revue Economie et Prévision 
  • Président de la Commission « Système financier et financement de l’économie » du Conseil National de l’Information Statistique 

 

Hélène Rey

  • Professeur d’économie à la London Business School
  • Jusqu’en 2007, elle était à Princeton University, comme Professor of Economics and International Affairs.
  • Sa recherche se concentre sur les déterminants et conséquences des désequilibres financiers, les crises financières et l'organisation du système monétaire international. Elle a démontré en particulier que les positions brutes externes des pays permettent de prédire les ajustements des comptes courants et les taux de changes.
  • Elle est Fellow de la British Academy.

David Thesmar

  • Il est professeur à HEC.
  • Ses recherches, publiées dans les revues internationales de finance et d'économie, portent sur la réglementation bancaire et financière, la création d'entreprise, le marché de l'immobilier, et l'économie des agents non-rationnels. 
  • Il est aussi l'auteur de livres de vulgarisation en économie, dont le Grand Méchant Marché (Flammarion, 2007), ou Les 10 idées qui coulent la France (Flammarion, 2013), coécrit avec Augustin Landier
  • Il est également membre du Conseil d'Analyse Economique auprès du Premier Ministre depuis 2008, et chroniqueur à France Culture et aux Echos.

 

 Définition des termes clés

Banque :Entreprise particulière dénommée aussi établissement de crédit, qui reçoit les dépôts d’argent de ses clients (dépôts pour une durée inférieure à 2 ans), gère leurs moyens de paiement et leur accorde des crédits.

Levier d’endettement :L’effet de levier désigne l’utilisation de l’endettement pour augmenter la capacité d’investissement d’une entreprise, d’un organisme financier ou d’un particulier et l’impact de cette utilisation sur la rentabilité des capitaux propres investis. L’effet de levier augmente la rentabilité des capitaux propres tant que le coût de l’endettement est inférieur à l’augmentation des bénéfices obtenus grâce à l’endettement. Dans le cas inverse il devient négatif.

« Too big to fail» : un concept économique qui décrit la situation d'une banque ou toute autre institution financière dont la faillite aurait des conséquences systémiques désastreuses sur l'économie et qui par conséquent se retrouve renflouée par les pouvoirs publics dès lors que ce risque de faillite est avéré.

Désintermédiation :La désintermédiation traduit le passage d'une économie d'endettement à une économie de marchés financiers. Dans ce cas, une part importante des financements obtenus et des placements réalisés par les entreprises se fait directement sur les marchés financiers, sans passer par l'écran d'un intermédiaire financier dont le rôle se réduit d'un emprunteur/prêteur à celui d'un placeur des titres sur le marché financier.

Autofinancement : c’est le fait pour l'entreprise de se financer elle même sans ressources extérieures. Il faut pour cela qu'elle dispose de disponibilités importantes qui lui permettront d'investir dans des projets normalement non rentables. L'autofinancement protège l'entreprise de charges financières trop importantes qu'elle aurait eues en cas de recours à la dette. C'est donc une diminution du risque de faillite qui est souvent lié à un endettement trop lourd. 

Obligations :Une obligation est un titre de dette à long terme. L'obligation peut être émise par un Etat, une collectivité locale ou une entreprise.

Les Accords de Bâle : ce sont des accords de réglementation bancaire signés dans la ville de Bâle (Suisse), et élaborés par le Comité de Bâle. Ils visent à garantir un niveau minimum de capitaux propres, afin d'assurer la solidité financière des banques.

 

 

Articles de presse évoquant le thème et les intervenants

 

-         Qui a encore besoin des banques ?

Michel Santi | 08/07/2013 – LA TRIBUNE

·        Les politiques monétaires ne profitent pas à l’économie réelle et contribuent à l’accumulation des profits des entreprises.

-         Réduire les risques posés par le système bancaire

Commission Européenne 05/09/2013

·        L'UE propose une réforme qui prévoit pour certains types de fonds monétaires l'obligation d'établir une réserve de fonds propres équivalant à 3 % de leurs actifs, afin de réduire les risques de panique et de ruée sur les fonds, comme durant la crise financière.

-         Le consensus sur Bâle III se fissure, selon S&P

 

-         Artus : Le contrat intergénérationnel peut-il continuer à être accepté ?

Le Point.fr - Publié le 16/09/2013

Problématiques susceptibles d’être soulevées :

ü  Qui a besoin des banques ?

ü  Quelle place pourrait avoir les banques dans un nouveau circuit économique et financier ?

ü  Doit-on réduire la taille des banques ?

ü  Les banques doivent-elles faire l’objet de modifications et de restructurations ?

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29 octobre 2013

Redécouvrir Ricardo

La conférence a lieu le vendredi 15 novembre de 14h30 à 16h00 au Palais de la Mutualité : 1 place Antonin Jutard 69003 Lyon.

Cette conférence sera rendue par trois intervenants, Jérôme de Boyer des Roches, Gilbert Faccarello et André Orléan.

-          Jérôme de Boyer des Roches, maître de conférences et chercheur à l’université de Paris Dauphine et chercheur spécialisé en l’histoire de la pensée économique (PHARE)

-          Gilbert Faccarello, professeur à l’université Paris 2 Panthéon-ASSAS, et chercheur à l’école normale supérieure de Lyon

-          André Orléan, directeur au CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique) et à l’EHESS (Ecole des Hautes Etudes Supérieures Sociales) ; et président à l’association française d’économie politique (AFEP)

 

 

Ricardo a basé sa théorie sur deux grands principes :

-          Le principe de libre-échange qui est une doctrine, une théorie économique, fondée par lui-même ; défendant la libre-circulation des biens essentiellement

-          Le libéralisme économique, prônant la non intervention de l’état, fondé sur un régime régalien limitant ainsi l’état à la justice, l’armée et la police.

Une phrase de Vincent de Gournay, physiocrate reprend bien les deux concepts de Ricardo : «  laisser faire les Hommes, passez les marchandises »

 

Revenant à Ricardo, il est un économiste anglais du XIXème siècle, née à Londres en 1772. Il fait très jeune fortune à la bourse, il vit de ses rentes et découvre en 1799 Adam Smith, il se positionne tout comme lui en faveur du capitalisme libéral mais il critique l’optimisme d’Adam Smith ; il travaille avec Thomas Malthus et devient le chef de file de l’école anglaise. D’origine  pessimiste Ricardo rejoint Malthus sur ce même principe, diamétralement opposé à Adam Smith qui était un économiste dit « objectif ».

Ricardo décéda en 1823 d’une otite.

 

 

La pensée de Ricardo :

-          La théorie des avantages comparatifs, il s’est inspiré d’Adam Smith pour l’élaborer.

Smith explique qu’il s’agit de produire autant mais avec moins de facteurs travail. Ainsi chaque pays se spécialise dans la production de biens dans lesquels il a la meilleure productivité, la plus élevée ; permettant la spécialisation internationale. Ricardo reprend ceci mais en revanche il explique que les pays qui ne pocèdent aucun avantage absolu doivent malgré tout se spécialiser dans la production de bien pour lequel ils sont le moins désavantagé. Ricardo illustre sa théorie avec un exemple devenu célèbre la théorie du vin et des draps vendus entre le Portugal et le Royaume-Unis.

 

-          La valeur travail, équivalente à la valeur d’un bien, soit la quantité de travail nécessaire pour produite ce même bien : on parle alors de salaire de subsistance

 

-          La rente des rendements décroissant ; les propriétaires terriens commencent par faire cultiver les terres les plus fertiles dès lors qu’il faut augmenter la production il faut cultiver d’autres terres, mais désormais moins fertiles. Donc la rente foncière (touchée par les propriétaires terriens) est envisagé à la baisse et donc en parallèle le prix du blé augmente

 

-          L’analyse en termes de classe sociale, répertoriées en trois catégories,

*les propriétaires terriens

*les travailleurs

*les bourgeois capitalistes

En ce qui concerne leur revenus, les travailleurs ont un salaire fixé au minimum de subsistance juste de quoi vivre (se loger, se nourrir..) suivant les cours du blé et comme le prix du blé est orienté  à la hausse il augmente les salaires des travailleurs.

 

 

Tout comme Malthus il prône un arrêt, des lois à aider les pauvres. De plus, la libéralisation du marché sachant que la régulation démographique par la famine, la misère qui font baisser le taux de natalité. Cette régulation démographique est un facteur d’équilibre pour l’économie.

 

Ses principales œuvres :

-          Appelé la  « Bible Ricardienne » 1817, soit, son œuvre majeure «  Principe sur l’économie politique et de l’import »

-          - 1815 «  Essaie sur l’influence des bas prix du blé sur les profits du capital »

 

 

L’actualité de la pensée de David Ricardo :

-          Article de la revue « sociétale » parut le 28/02/2013 part J.Marc Daniel professeur ESCP « Si David Ricardo revenait… ». il met en évidence que l’état actuel de l’économie française, est en opposition à la pensée libérale telle quelle a été perçue par Ricardo à cause de la pression fiscale existante en France

-          Article des « Echos » l’un parut le 01/06/13 « Le libre-échange, c’est la prospérité » de Michel PEBEREAU et l’autre parut le 01/07/13 « Sur la route du libre-échange »  par Henri GIBIER; font un éloge du libre-échange, prône ce principe, ce concept et montre ainsi que les théories mises en place par David Ricardo sont toujours en œuvre à l’heure d’aujourd’hui.

 

La question que nous pourrions poser serait la suivante : Quelle analyse Ricardo aurait-il pu faire des tentatives de repli protectionniste que l’on observe aujourd’hui dans beaucoup de pays ?

29 octobre 2013

Smart City

Principaux intervenants:

 

-   Jean Coldefy: responsable Optimod, au service de la mobilité urbaine du Grand Lyon, il est en charge de la centrale de mobilité et du développement de nous nouveaux services de mobilités (Ex: Auto partage, Co partage). Il a participé au développement de programme d’innovation comme le programme H2E, MobiVille. Il est conseiller de la commission européenne / DG MOVE sur les questions de mobilité urbaine, et représente le Grand Lyon dans le groupe à haut niveau de la Commission européenne sur les systèmes de transports intelligents.

 

-   Yves Crozet: Professeur de Sciences économiques à l’Université de Lyon (IEP), administrateur du réseau ferré de France. Principal ouvrage en 2010 «histoire des faits économies contemporains».

-   Karine Dognin: Elle est vice-présidente d’innovation et des nouvelles technologies pour le Grand Lyon. Elle fait aussi partie du conseil de Lyon, mais également commise pour renforcer et promouvoir les principes de base de l’industrie auprès des citoyens à n’importe quelle structure. Elle s’intéresse aujourd’hui aux technologies propres notamment pour l’instauration de bâtiments à faible consommations énergétiques au sein des métropoles.

 

 

Contenu de la conférence :

 

Nouvelles technologies, problèmes énergétiques, croissance des échanges, voilà de nouveaux enjeux pour le Grand Lyon, la conférence Smart City du vendredi 15 novembre 2013 dans le cadre des JECO est là pour nous présenter quelles sont les mesures prises par le Grand Lyon pour répondre à ces différents problèmes. Le concept de Smart City n’est pas nouveau, il est d’origine Européenne, son principe est très simple ; la complexification des grandes villes entraine de nombreux problèmes pour les collectivités, notamment dans les domaines cités plus haut, c’est pour cela que certains organismes voient le jour comme par exemple le projet OPTIMOD (Projet sur lequel nous nous pencherons plus bas) et bien d’autres initiatives en faveur d’une ville meilleure.

En l’occurrence notre conférence abordera le sujet de Smart City, mais uniquement sur le périmètre du Grand Lyon, nous allons voir quelles sont les nouveautés en termes de technologies, d’énergies propres etc.

Lyon, en quelques chiffres, c’est plus de 220 000 voitures entrantes dans l’agglomération chaque jour, c’est 58% des trajets en voiture inférieurs à 3 kilomètres, c’est plus de 10 000 mouvements de fret rien que dans la zone Part Dieu! Voilà bien des chiffres qui en laissent réfléchir plus d’un.

 

Présentation Smart City :

Urbanisation croissante, défis environnementaux, territoires fragmentés, crise sociale, évolution des modes de vie, attractivité économique et résidentielle, enjeux de gouvernance, complexité du projet urbain et de son jeu d’acteurs : autant de défis que les villes doivent aujourd’hui relever.

Face à cette réalité urbaine plurielle, il importe de trouver des moyens adaptés de concevoir la ville et le développement territorial. Une meilleure prise en compte des usages, la création de réelles modalités de concertation deviennent prioritaires.

Les nouveaux processus à imaginer se doivent ainsi de répondre à un enjeu majeur : refonder des lieux urbains à vivre et inventer une ville créative et durable, recentrée sur le citoyen.

SmartCity initie un mode innovant d'accompagnement des projets urbains et du développement territorial.

◊ Inventer de nouveaux modes de concertation et de conception de la ville

◊ Valoriser les ressources locales, les identités et la mémoire d'un territoire

◊ Construire de nouveaux imaginaires urbains et représentations de la ville

◊ Mobiliser habitants, acteurs locaux et maîtrise d'ouvrage autour du projet territorial

SmartCity convie architectes-urbanistes, artistes, chercheurs, collectivités territoriales, acteurs économiques, usagers et société civile à imaginer des modes inédits pour lire, s’approprier et transformer la ville. Le projet repose sur une méthodologie d’expertise urbaine, d’analyse sensible du territoire et des usages.

 

Présentation du Projet OPTIMOD :

 

 

Réseaux routiers, transports en commun, TER, mais aussi Vélo’v, autopartage, covoiturage… l’agglomération lyonnaise dispose d’une offre importante de transports et de services organisés en un réseau maillé favorisant les connexions. Cependant la diffusion des informations sur les conditions de déplacements est aujourd’hui dispersée. L’enjeu est de centraliser toutes les données de la mobilité au sein d’un unique entrepôt de données, dans l’objectif de produire de manière intégrée des informations aux usagers, en temps réel, sur l’ensemble des modes de transport. C’est donc un concept destiné à mobiliser la mobilité durable en ville.

 

OBJECTIFS (destiné à inventer la mobilité de demain)

Dans un contexte où le développement de solutions durables devient urgent, des acteurs publics, privés et universitaires de l’agglomération, sous l’impulsion du Grand Lyon, ont décidé d’unir leurs expertises au sein du projet Optimod’Lyon.

  • L’ambition d’Optimod’Lyon est de collecter, centraliser et traiter l’ensemble des données de la mobilité urbaine sur une plateforme unique et de créer des services innovants qui faciliteront les déplacements et la vie des usagers.

 

  • S’appuyant sur les technologies ITS, ce projet va permettre de réduire la part d’utilisation de la voiture personnelle en offrant des alternatives crédibles et faciliter ainsi les déplacements urbains des particuliers comme des professionnels du fret.

 

  • Ce programme à l’échelle d’une métropole constitue une première mondiale et une opportunité unique pour les entreprises partenaires de développer leurs expertises et innovations technologiques et de générer des retombées économiques fortes.

 

 

PARTENAIRES

Le Grand Lyon a réuni autour de lui 12 partenaires afin de réaliser avec eux le projet Optimod'Lyon. Cette coopération public-privé est un point fort du projet. Elle place le Grand Lyon en position d'initiateur d'une démarche portée avec le secteur privé et des organismes de recherche qui disposent des ressources et de la maîtrise technologique. Ces partenaires sont nombreux et se composent entre autre de IBM , GRAND LYON , ORANGE ..

 

29 octobre 2013

L'emploi des jeunes

Vendredi 14 novembre 2013 de 15h00 à 16h30

Lieu : Salle : Le Pathé 79, rue de la République 69002 Lyon

Les intervenants :

Aude Leduc : Chargée d'études à l'Insee

Alain Roumilhac : Président de Manpower France (entreprise de travail intérimaire) - 51 ans, est ingénieur des Arts et métiers et a passé plus de vingt ans chez IBM où il a occupé différentes fonctions jusqu’à celle de Vice-président d’IBM Global Services France. C’est ensuite chez Osiatis, une SSII française de 3000 collaborateurs, leader sur son marché, qu’il occupe les fonctions de directeur général exécutif pendant quatre ans.

 André Zylberberg : Directeur de recherche émérite au CNRS (Le Centre national de la recherche scientifique, plus connu sous le sigle CNRS, est le plus grand organisme public français de recherche scientifique. Date de fondation : 19 octobre 1939) - André Zylberberg est un économiste français, spécialiste du marché du travail. Il est né le 20 décembre 19471. Il est Directeur de Recherche au CNRS et membre du Comité National de la Recherche Scientifique.

Les mots clefs :

Un emploi : C’est l’exercice d’une profession rémunérée.

Un jeune : Dans le cas présent, c’est une personne de 15 à 29 ans qui ne va ni à l’école et qui ne possède pas d’emploi.

Le thème de la conférence :

Début 2013, près de 1,9 million de jeunes de 15 à 29 ans ne sont ni à l’école, ni en emploi, ni en en formation, soit 17 % de cette classe d’âge. Si la crise a affecté l’ensemble des pays développés, nombre de nos voisins européens connaissent des taux d’emploi des jeunes nettement supérieurs au nôtre. Le niveau d’étude est le critère décisif quant à la trajectoire du jeune. Or, aujourd’hui, 900 000 jeunes ont quitté le système scolaire sans diplôme. Aider ces jeunes à s’insérer dans la vie professionnelle est un défi majeur.

Deux stratégies complémentaires peuvent être étudiées: celles qui ont pour objet d’améliorer la formation des jeunes et leur accompagnement vers l’emploi et celles qui visent à stimuler l’offre d’emploi des entreprises. 

L’enseignement professionnel par l’alternance emploi études est encore trop peu développé en France. En Allemagne, ce système bénéficie du soutien de tous les acteurs : employeurs, syndicats et gouvernement. La moitié des jeunes Allemands utilise cette voie, contre seulement le quart en France.

Du côté de la stimulation de l’offre d’emploi, le salaire minimum nuit indiscutablement à l’emploi des jeunes les moins qualifiés. C’est pourquoi des allégements de charges ciblés sur ces publics peuvent rapprocher en partie leur niveau de productivité et leur coût dans l’entreprise. La Note N°4 du Conseil d’analyse économique porte sur cette question.

 Grâce à cette présentation nous avons pu en dégager des points clefs plus précis :

Les Problèmes :

  • La qualification des jeunes :

Le taux de qualification d’un jeune est un critère important pour trouver un emploi futur. C'est-à-dire que plus il sera qualifié et plus il aura de chance de trouver un emploi. A l’inverse les jeunes les moins qualifiés ont de grandes difficultés à trouver un emploi, et en particulier le premier emploi.

  • Le secteur :

Il y a plus de débouché suivants différents secteurs. Malheureusement l’offre d’emploie est mal répartit en France. Beaucoup d’emplois sont à pourvoir mais, il y a un manque de formation chez les jeunes (Mécaniques..). A l’inverse beaucoup de voix sont bouchées, c'est-à-dire que beaucoup de jeunes se dirige vers des emploies fermés, ou il a des faibles chances de trouver un employeur.

  • La rémunération

La rémunération est source de motivation pour un salarié. Mais les jeunes, sont payés à un salaire inférieur au SMIC (BEP, CAP). Cela ne les incite pas à se lever le matin pour aller travailler.

  • Les aides

En France, beaucoup d’aides sont données aux personnes sans emploie (RAS…). Malheureusement les aides sont parfois supérieurs ou égal au salaire d’un emploie. Cela ne pousse pas les jeunes à travailler aussi.

  • Intégration culturelle

 Les solutions :

  • L’alternance

L’alternance est le fait d’aller à l’école et en même temps travailler dans une entreprise. Cela permet aux jeunes de rentrer dans la vie professionnel plus rapidement, de découvrir ce qu’est le monde du travail, et pour l’avenir de trouver plus facilement un travail futur.

En France l’alternance n’est pas beaucoup rependue. L’Allemagne lui utilise beaucoup l’alternance et ce pays à un taux de chômage chez les jeunes beaucoup plus faible.

  • Regarder les besoins futurs pour valoriser les emplois dont on aura besoin prochainement.

C'est-à-dire orienté les jeunes vers un emploie ou il y aura des débouchés.

  • Assurer une meilleures transition entre le système éducatif et l’emploie.

 Quelques problématiques :

èComment améliorer notre système scolaire afin de répondre aux nouvelles demande du marché du travail ?

èComment insérer les jeunes sans qualifications dans la vie active ?

 

29 octobre 2013

Les étudiants, nouveaux nomades ?

I- Intervenants :

Jean-Christophe Dumont : Il dirige la Division des Migrations Internationales à la Direction de l’Emploi, du Travail et des Affaires Sociales à l’OCDE (Organisation pour la Coopération et Développement Economiques), depuis 2010. Il a rejoint le Secrétariat de l’OCDE pour étudier la mobilité internationale des personnels de santé en 2000 pour travailler sur les migrations internationales et dirige la publication annuelle. Il est détenteur d’un doctorat en Économie du développement de l’Université Paris IX-Dauphine et il a été chercheur à l’Université Laval, Québec, Canada. Il a participé aux JÉCO 2012 lors d’une conférence sur l’impact économique des migrations.

Lionel Ragot :Professeur d’économie à l’Université Paris Ouest Nanterre la Défense. Il détient un Doctorat d’économie de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Il a été professeur à l’Université Lille 1 (1998-2010), puis à l’Université d’Evry-Val-d’Essonne (2010-2012). Il a été conseiller scientifique au Conseil d’Analyse Economique du Premier Ministre (CAE) de 2007 à 2010 avant de rejoindre, comme conseiller scientifique, le Centre d’Etudes Prospectives et d’Informations Internationales (CEPII).

Ouvrage : « On entend dire que l’immigration coûte cher à la France, qu’en pensent les économistes » de Lionel Ragot parue en 2012.

Didier Rayon : Actuellement directeur des études chez SQLI Agency. Il a travaillé auparavant chez Lebizay & associés, OpinionWay, TLB. Il a étudié à l’Université Panthéon Sorbonne (Paris I) les sciences politiques, la communication et le marketing. Il a contribué au livre blanc 2012 : façonner ensemble l’Ubimédia.

Sally Goodman : Elle travaille chez British Council. Elle a étudié à l'université de Newcastle en Angleterre, et est allée à l'Imperial College of London pour étudier les sciences de la communication.

II- Termes clés :

-Nomade : personne qui n’a pas d’habitation fixe.

- Étudiants : personne qui suit des cours à l’université surtout dans les pays développés.

- Mondialisation : mouvement qui touche tous les aspects de la vie. - OCDE : les membres de l’OCDE sont les pays les plus riches de la planète comme par exemple, les États-Unis.

Contexte : Le nomadisme qui est décrit dans le thème de cette conférence est l’un des aspects du phénomène actuel de globalisation. Ce phénomène est apparu à partir de 1990 et concerne essentiellement des étudiants qui s’interrogent sur le lieu de leurs études supérieurs. Le nombre d’étudiants faisant leurs études à l’étranger a été multiplié par 5 entre 1975 et 2010.

Le nomadisme crée un problème de concurrence des pays pour attirer les étudiants. Les USA sont aujourd’hui le pays le plus compétitif sur le plan de l’enseignement supérieur, d’autres pays sont aussi en position d’attirance comme la Grande Bretagne où nous pouvons trouver les plus grandes universités telles qu’Oxford. Ces pays sont classés par rapport à la bonne qualité de l’enseignement. Les universités attirent les étudiants étrangers en provenance de pays émergents, un exemple frappant avec la Chine. Les étudiants étrangers sont importants car ils permettent de créer des liens culturels, mais aussi des liens commerciaux avec la France. Ils sont le vecteur de diffusion de la culture d’un pays, de son état d’esprit, de sa langue. Ils représentent un pourcentage important dans ces écoles, des entrées financières, car ces étudiants payent leurs études. Mais ils vont aussi consommer et se loger. Ils vont donc, grâce à cela participer à l’économie du pays et ainsi créer des devises. Articles de presse :

Nouvel économiste, dans cet article de presse un journaliste décrit la nouvelle tendance des étudiants d'aller étudier à l'étranger. La France n'est plus un pays d'immigration mais devient un pays d'émigration ! Cette immigration porte un effet négatif sur la France puisque le pays perd de jeunes potentiels. Un autre article tiré de L'Étudiant nous fait part de témoignage de jeunes qui sont partis étudier à l'étranger via ERASMUS, notamment Mounia Houajji qui est aller faire son cursus universitaire dans l’université Galatasaray à Istanbul. Ce concept plaît à beaucoup de jeunes, grâce aux systèmes de bourses qui leurs sont attribuées. Problématiques que nous pouvons nous poser : Quel est l’impact de la crise économique actuelle sur le nomadisme des étudiants ? Est-ce que cette crise a tendance à freiner ou accélérer le nomadisme ? Est-ce que le nomadisme des étudiants peut entrainer une perte à la France ? Qu’est ce qui va se passer en terme international ?

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29 octobre 2013

Peut-on éviter les crises financières ?

Nicolas Véron :

 C’est un économiste français.

Il a été formé à l’école polytechnique et l’école des mines de Paris.

 

Depuis 2005, il est économiste au centre de réflexion européen Bruegel à Bruxelles.

Depuis 2009, il est chercheur au Peterson Institute for International Economics à Washington

 

Sa recherche porte sur la régulation financière, les politiques industrielles, et les transformations des systèmes financiers et des entreprises dans la mondialisation.

Ses travaux portent principalement sur les systèmes financiers, la régulation financière européenne et internationale, et les transformations du capitalisme.

 

En octobre 2012, le magazine Bloomberg Markets a désigné Nicolas Véron parmi les 50 personnalités les plus influentes dans l’environnement financier mondial.

 

Public          ation :

 

L'Information financière en crise - comptabilité et capitalisme, avec Matthieu Autret et Alfred Galichon

 

Le grand dérèglement - Chroniques du capitalisme financier

 

 

 

 

Natacha Valla                                                                                        

 

Natacha Valla est économiste Europe, Directeur Exécutif et représentante de la Recherche Economique à Goldman Sachs Paris depuis 2008, où ses responsabilités couvrent la France, l’Italie, et la zone Euro. Elle enseigne également l’économie internationale à Sciences-Po Paris. Elle apparaît régulièrement dans les médias nationaux et internationaux.  Avant de rejoindre Goldman Sachs, Natacha Valla a été économiste à la Banque Centrale Européenne à Francfort de 2001 à 2008, en charge des questions d’orientation et de mise en œuvre de la politique monétaire. En 2005, elle est détachée auprès de la direction de la recherche de la Banque de France. Elle a également été consultante auprès du FMI et de l’OCDE et chargée de cours aux universités de Florence, de Paris-Dauphine et à H.E.C. Natacha Valla a obtenu un Ph.D. en économie à l’Institut Universitaire de Florence en 2003 sur les thèmes de la répartition des richesses, d’une part, et les phénomènes d’apprentissage appliqués à la politique monétaire, d’autre part. Elle est l’auteur d’articles et contributions collectives sur les thèmes de la stabilité financière, des banques et des marchés financiers, la politique monétaire et sa mise en œuvre, ainsi que sur les mesures des taux d’intérêt réels.

Elle a participé aux derniers JECO déjà à propos des crises financières

 

Voici quelques-unes de ces publications :

 

  • ‘Manipulations in Money Markets’ avec C.Ewerhart, N.Cassola et S.Ejerskov en 2007

 

 

 

 

 

            Voici un article tiré du Figaro qui nous explique son point de vue par rapport à la récession :

 

Retour de la récession, le scénario qui divise

 

Albert Edwards, stratège Global chez Société générale CIB, prédit une rechute de l'économie mondiale. Natacha Valla, économiste en chef chez Goldman Sachs, n'y croit pas. Interview croisée.

Le Figaro.fr

- Nous dirigeons-nous vers une nouvelle récession?

Natacha Valla - Même dans les zones les plus fragiles, il est difficile de concevoir un retour de la contraction. Certes, les pays en voie de développement, qui sont les moteurs de la croissance mondiale, voient leur économie ralentir. Mais comme ils connaissent une croissance à deux chiffres ou presque, c'est plutôt une bonne nouvelle. Cela signifie que les politiques mises en œuvre pour éviter une surchauffe, notamment en Chine, fonctionnent.

D'autre part, les plans d'austérité annoncés en Europe amputeront au maximum 0,5 point de croissance en 2011. Pas de quoi faire replonger l'économie. La baisse de l'euro (-10% en valeur réelle depuis le début de l'année) va aider les exportations, ce qui compensera largement le coup de frein des politiques budgétaires.

 

Albert Edwards - Nombre d'économies occidentales ont vécu un éclatement des bulles de crédit et doivent maintenant tout sacrifier au désendettement. Un terrible vent de face qui nous pousse vers la récession.

Les politiques économiques n'y pourront rien. Aux Etats-Unis, le plus grand des plans de relance a accouché de la plus faible des reprises jamais observées! Sans prendre en compte l'effet de stock (la reconstitution des stocks par les entreprises), le produit intérieur brut américain ne dépasse pas 1,5% de croissance. Alors que se passera-t-il lorsque les effets du plan de relance s'estomperont?

 

Quel est votre scénario pour les mois à venir?

Natacha Valla - Le rythme de croissance de la première moitié de l'année ne sera pas reproduit au second semestre. L'économie va ralentir, mais pas chuter à nouveau. Pour la France, nous tablons sur 2,7% de croissance. Un chiffre qui ne prend pas encore en compte les mesures d'économie. Notre scénario est relativement optimiste quant aux capacités de la France à capter la croissance externe, c'est-à-dire à croître via les exportations. Le chômage devrait également baisser dès la fin 2010.

 

Albert Edwards - Les économistes de banque ne veulent pas parler de rechute car ils ont peur d'être mal vus. S'ils se montrent pessimistes et qu'ils se trompent, alors ils sont difficilement pardonnés. Mais nous allons retomber en récession. Peut-être pas aussi profondément qu'en 2009, qui fut la plus grave crise depuis la Grande Dépression, parce que nous nous sommes déjà guéri de quelques excès passés. Mais cela peut tout de même être saignant, avec une inflation de 20 à 30% sur les 5 à 10 ans qui viennent.

 

Comment redynamiser l'économie ?

Natacha Valla - Les Banques centrales mèneront une politique favorable à la croissance aussi longtemps qu'elles jugeront les marchés financiers fragiles. Et, pour la Banque centrale européenne, aussi longtemps qu'elle estimera que les Etats font leur part du travail en réduisant leurs déficits.

 

Albert Edwards - Hélas, les autorités monétaires cherchent déjà à regonfler la bulle du crédit alors même que la précédente n'est pas annulée. Pour mettre fin à la récession, il faudra mener des politiques budgétaires rigoureuses et attendre que la fin du processus de désendettement. Lorsque l'économie ira mieux, c'est-à-dire dans cinq ou dix ans, les banques recommenceront à prêter, répondant naturellement à la demande.

 

 

 

 

 

   Paul Seabright : (d'origine britannique) : président de la conférence

Ses recherches actuelles se concentrent sur la théorie microéconomique, l'économie du développement, la politique industrielle dans les économies en transition et les aides publiques à l'industrie.

Il est professeur à l'école de commerce de Toulouse

Il a écrit un livre intitulé The Company of Strangers: A Natural History of Economic Life dont un chapitre dédié aux crises financières

 

 

Historique des crises :

 

Krach de 1929

Crise pétrolière de 1978

Crise des subprimes de 2007

 

On ne parviendra jamais à faire entièrement disparaître les crises financières, mais il est tout à fait possible d'en réduire la fréquence et la gravité. La prévention des crises est une priorité. À cette fin, le FMI s'efforce de resserrer sa surveillance régulière des politiques nationales et de mettre l'accent sur les facteurs qui risquent d'accroître la vulnérabilité des pays aux crises : politiques macroéconomiques et systèmes financiers déficients, régimes de change inadaptés, etc. Il offre également aux pays une assistance financière pour leur permettre d'adopter des politiques qui les rendront moins vulnérables aux crises.

Cependant, aucune mesure de prévention n'est infaillible. Il importe donc de chercher à faciliter la gestion des crises et à en limiter les coûts sociaux et économiques. Il est désormais généralement admis que l'association du secteur privé à la résolution des crises peut jouer un rôle important en ce sens. Cependant, plusieurs questions importantes se posent toujours à ce propos au sein de la communauté internationale, et notamment celles de savoir comment faciliter la participation du secteur privé et la rendre plus efficace et comment préciser les «règles du jeu» sans renoncer aux avantages d'une démarche plus souple.

 

 

Conclusion d’une étude du FMI sur imf.org

 

Qu’est ce que c’est une crise ?

 

Inéquation soudaine entre l’offre et la demande.

Le prix ne reflète plus la réalité du marché

Une crise suppose de l’incertitude

La crise est l’éclatement d’une bulle spéculative

 

 

Le problème est que depuis qu’une grande majorité de nos décideurs politiques sont convertis au keynésianisme ils ont toujours affirmé des lois économiques erronées :

 

Ecrit par Pascal Dray (Chef d’entreprise et docteur en économie), le 12/06/2012 pour les échos.

 

 

 

Les missions du Comité de Bâle sont :

  • le renforcement de la sécurité et de la fiabilité du système financier,
  • l’établissement de standards minimaux en matière de contrôle prudentiel,
  • la diffusion et la promotion des meilleures pratiques bancaires et de surveillance,

La promotion de la coopération internationale en matière de contrôle prudentiel.

 

 

Shadow Market :

 

Un marché privé non réglementé dans lequel les investisseurs peuvent acheter des actions dans des sociétés qui ne sont actuellement pas cotées en bourse.

 

 

 

 

 

Hélène REY.

 

 

 

 

 

 

Hélène Rey est Professeur d’économie à la London Business School.

 

Sa recherche se concentre sur les déterminants et conséquences des déséquilibres financiers, les crises financières et l'organisation du système monétaire international.

Elle a démontré en particulier que les positions brutes externes des pays permettent de prédire les ajustements des comptes courants et les taux de changes. .

 

En 2006 elle reçoit le Prix Bernácer (meilleur économiste européen de moins de 40 ans travaillant sur la macroéconomie et la finance).

 

En 2012, le prix Birgit Grodal inaugural (décernée à l’économiste femme basée en Europe qui a le plus influencé la discipline)

 

En 2013 le Yrjö Jahnsson Award (qui récompense le meilleur économiste européen de moins de 45 ans (prix partagé avec Thomas Piketty)).

 

Elle est membre du collège de l’autorité de contrôle prudentiel, du conseil d’analyse économique du groupe Bellagio sur l’économie internationale et sur le board d’INET.

 

 

 

 

Hélène REY écrit régulièrement pour le journal les « Echos » :

 

Elle a notamment écrit un article où elle nous explique les possibilités de sortie de la crise financière actuelle de la zone euro.

 

  • Pour qu’une sortie de crise se dessine enfin...

De Hélène REY

Article du 13/06/12 issue des Echos.fr

 

 

Voici un autre article qui nous explique comment sortir d’une crise financière.

 

  • L'économie sociale et solidaire, une réponse à la crise

 

De Philippe Frémeaux

Issus d’Alternatives Economiques n° 328 - octobre 2013

29 octobre 2013

Y a-t-il une bulle immobilière en France ?

LES INTERVENANTS :

  • Jean-Michel Mangeot      

                    

-Délégué général de la Fédération des promoteurs immobiliers de France (FPI)

-Agrégé de lettres et diplômé de l'IEP de Paris, ancien élève de l'Ecole normale supérieure et de l'ENA, a commencé à la direction du Budget

-En 1992, il rejoint les AGF où il a notamment assumé les fonctions de secrétaire général et de directeur de la communication financière et de la communication

-Nommé en 2001 PDG de Protexia, et, entre 2004 et 2006, PDG de la Lilloise et du Groupe de courtage Carène, il est recruté par Wendel en 2006 en tant que secrétaire général et directeur des opérations

-Il était depuis l'an dernier PDG de Vacquerie Conseil

 

  • Florence Goffette-Nagot

 

Florence Goffette-Nagot est chargée de recherche CNRS, rattachée au Groupe d’Analyse et de Théorie Economique Lyon - Saint-Etienne, au sein de l'axe Politiques publiques et espace. Ses recherches s'inscrivent dans les domaines de l'économie urbaine et de l'économie du logement (Les proximités, la ville et le rural). Ses travaux récents portent sur le logement locatif social, sur la ségrégation résidentielle et sur les politiques de la ville (« Accessibilité ou voisinage »).

Elle est membre du Labex Intelligence des Mondes Urbains, dont elle anime le thème "Sociétés, temporalités, modes de vie, normes". Elle est également membre du Comité scientifique de l'Observatoire des Loyers, du Conseil scientifique de l'Observatoire National des Zones Urbaines Sensibles et de la Commission des Comptes du Logement.

 

 

 

  • Alain Trannoy

Alain Trannoy, directeur d'étude à l'EHESS. Ses domaines de recherche sont la mesure des inégalités, l’égalité des chances et les problèmes de discrimination, la fiscalité, l’économie du logement, l’économie de l’enseignement supérieur et de la recherche, les minima sociaux, la théorie de la justice sociale.

 

  • Claude Taffin

 

Claude Taffin, diplômé en polytechnique et de l’Ensae est désormais le directeur scientifique de Dinamic. Pendant son parcours professionnel il a accumulé de nombreux postes notamment à l’Insee ou il faisait parti du département des comptes nationaux de la direction générale. En 1994 il a été conseiller technique auprès du ministre du Logement. Aujourd’hui il anime des cours, mais il est également membre de la Commission des Comptes du Logement etprésident du groupe de travail statistique de la Fédération Hypothécaire Européenne.

 

 

Qu’est ce qu’une bulle immobilière ?

Une bulle immobilière est une bulle de Spéculation qui trouve sa base à l'échelle locale d'une région voire sur la totalité du territoire d'un marché immobilier. Elle se caractérise par l’augmentation rapide de la valeur des biens immobiliers.

Intimement liée à des aspects spéculatifs et psychologiques, la hausse des prix évolue sans aucun rapport avec de nombreux fondamentaux économiques. A long terme, le marché reviendra inéluctablement à sa valeur d’équilibre. Le dégonflement de la bulle peut être lent (cas des marchés immobiliers en général, en raison de la faible liquidité des biens), ou rapide : la correction des prix prend alors la forme d’un krach immobilier.

 

 

 

 

EN FRANCE ?

  • Paris et Province

 

Indice des prix des logements anciens

Source : Indices Notaires-Insee des prix des logements anciens

À partir de la fin des années 1990, les prix des logements anciens ont augmenté de façon ininterrompue jusqu’au début de 2008. Début 2007, ils avaient été multipliés par deux par rapport à leur niveau de 2000. Leur variation annuelle a oscillé autour de 7 à 8 % de 2000 à mi-2002 puis s’est accélérée jusqu’à mi-2004, atteignant 16,5 % au quatrième trimestre 2004 en province, à peine moins en Île-de-France.

 

 

Même constatation en ce qui concerne les logements neufs :depuis 2000, l’indice des prix immobiliers a progressé de 114% à Paris et 75% en France. Sur la même période, le salaire moyen (35 100 €/an) a progressé de seulement 10% et l’inflation de 18%.

 

 

  • L’évolution des taux d’intérêt

 

 

Le contexte financier bancaire est propice aux achats : à peine plus de 3%, le taux des crédits immobiliers à taux fixe à plus de 10 ans est à un niveau historiquement bas depuis la fin des années 40. A cela s'ajoute une modification radicale dans le crédit à l'habitat : l'allongement de la durée des prêts.

 

 

 

 

Depuis le 1er trimestre 2001, nous assistons à un rallongement extrêmement rapide de la durée des crédits : en 6 ans, elle passe de 168 mois (14 ans) à 216 mois (18 ans). Puis, elle se stabilise avec une baisse progressive jusqu'à 204 mois (17 ans) en juillet 2013.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Prix de l’immobilier en France par Régions :

On constate que dans les grandes villes françaises le prix de l’immobilier est beaucoup plus élevé. Dans le centre de la France on remarque que c’est a cet endroit que les prix sont les plus bas. En plus de cette augmentation du prix viens s’ajouter une augmentation de plus de 12% de la population françaises de 1990 à 2012, donc de nouvelles populations à loger. Il faudra plus de logement en France.

 

Les mesures prisent par le gouvernement 

L’Assemblée Nationale a récemment adopté la loi Duflot sur le logement, ce qui devrait permettre tout d’abord, une refonte des règles d’urbanismes, avec par exemple la taille minimale des terrains constructibles qui sont dès à présent supprimés. Certaines zones à urbaniser seront reclassées en zones naturelles.

Pour le 1er Janvier 2016, le gouvernement prévoit la mise en place d’une garantie universelle des loyers. Ce projet aura pour but de protéger les propriétaires des impayés, afin de favoriser la location, et de mettre en place un prix de loyer moyen. Cela devrait permettre à terme de relancer le marché de la location qui ne cesse de voir son nombre de demandeurs augmenté et celui des offreurs, diminué. Le projet prévoit aussi une refonte des règles d’urbanismes, avec par exemple la taille minimale des terrains constructibles qui sont supprimés. Certaines zones à urbaniser seront reclassées en zones naturelles

29 octobre 2013

Réformes économiques, quelles priorités ?

Jeudi 14 novembre de 15h à 16h30 au Théâtre des Célestins

 

ð  Complément d’information sur le thème de la conférence :

Les réformes structurelles ont pour objectif final de réduire les inefficacités de nos économies et d’en permettre une croissance plus forte. Mais de telles réformes ont également des effets collatéraux, notamment lorsqu’elles sont mises en œuvre dans des périodes où l’économie est fragilisée et où ses ressorts ne sont pas ceux qu’on peut attendre en régime de croisière.

De même, l’on sait qu’un système économique totalement efficace n’est pas forcément gage d’équité ni de clairvoyance sur les risques qui pèsent à court ou à long terme. Il peut être par exemple utile de renoncer à une croissance maximale dans le scénario le plus plausible si c’est le prix à payer pour se couvrir contre un risque.

Le décideur politique doit avancer dans un programme de réformes qu’il hiérarchise. Quelles règles doit-il retenir, au-delà des aspects budgétaires, pour prioriser ces réformes ? Comment doit-il articuler le court et le long terme et intégrer une logique forcément multicritères ?

 

ð  Les intervenants :

 

Patrick Artus (1951): Economiste français spécialisé en économie internationale et en politique monétaire. Il écrit régulièrement des chroniques et points de vue dans Le Monde, Alternatives économiques, Challenges et Les Échos.

›          Directeur de la recherche et des études de Natixis 

›          Professeur associé à l'université Paris I Panthéon-Sorbonne

›          Membre du Conseil d’analyse économique,

›          Membre du Cercle des économistes

›          Membre de la Commission économique de la Nation.

›          Ancien administrateur de l'INSEE.

›          Membre du conseil d'administration de Total.

 

Derniers ouvrages

  • Les apprentis sorciers, 40 ans d'échecs la politique économique française, 2013
  • La France sans ses usines, 2011
  • Sorties de crise. Ce qu'on ne nous dit pas. Ce qui nous attend, 2009

 

 

François Bourguignon (1945) : Economiste français dont les travaux, théoriques et

empiriques, portent principalement sur la distribution, la redistribution des revenus

et la pauvreté dans les pays développés, les pays en voie de développement et dans

la population mondiale.

 

›          Directeur de l'École d'économie de Paris 

›          Ancien premier vice-président de la Banque mondiale

›          Nommé au Haut Conseil des finances publiques par le président de l'Assemblée nationale en remplacement de Jean Pisani-Ferry.

Il est l’auteur de plusieurs ouvrages, de plus d'une centaine d'articles dans les revues scientifiques nationales et internationales d'économie, et de divers rapports rédigés pour des organisations internationales.

Yannick Moreau (1945) : Haute fonctionnaire française

›          Conseiller-maître à la Cour des comptes

›          Ancien camarade de promotion à l’École nationale d'administration (ENA).

›          Ancienne présidente du Conseil d'orientation des retraites 

›          Ancienne présidente de la section sociale du Conseil d'État

›          Présidente adjointe de la section de l'Administration du Conseil d'Etat.

›          Nommée par décret du Premier ministre François Fillon au Haut conseil du dialogue social

›          Membre du club Le Siècle

 

 

Jean Pisani-Ferry (1951: Economiste français

 

›          Directeur du Centre d'études prospectives et d'informations internationales,

›          Conseiller économique de Dominique Strauss-Kahn et de Christian Sautter au ministère de l'Économie, des Finances et de l'Industrie

›          Président délégué du Conseil d'analyse économique,

›          Expert pour la Commission Européenne et le FMI

›          Professeur à l'École Polytechnique ainsi qu'à l'Université Libre de Bruxelles.

›          Directeur du think tank Bruegel (= réservoir de pensée)

›          Membre du Cercle des économistes2,

›          Membre du conseil d'administration du think tank Notre Europe 

›          Membre du CAE

›          Professeur associé à l’Université Paris-Dauphine

›          Vice-Président de l’association française de science économique (AFSE)

›          Membre du Conseil d'Orientation du think tank En temps réel.

›          Ancien président de la fondation Supélec 

›          Commissaire général à la stratégie et à la prospective 

›          Président du comité de suivi du crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi par le gouvernement.

 

Ouvrage :

  • L'épreuve américaine, 1988
  • La Bonne aventure, 2001
  • Avec Olivier Blanchard et Charles Wyplosz, L'Europe déclassée, 2005
  • Le réveil des démons: La crise de l'euro et comment nous en sortir, novembre 2011

 

 

 

ð  Termes clés :

 

Réforme : Changement dont le but est d'apporter des améliorations.

 

Réformes économiques :réforme des politiques économiques publiques ou des règlementations qui vise à améliorer le fonctionnement économique d’un pays : diminuer le taux de chômage, accroître le revenu par tête et le PIB par habitant, réduire les inégalités de revenu, etc…

 

Priorités :Fait pour quelque chose d'être considéré comme plus important que quelque chose d'autre, de passer avant toute autre chose.

 

ð Réformes économiques : quelles sont les priorités ? Par cette question, on cherche à savoir parmi les changements à exercer au niveau de la politique économique française, quelles réformes structurelles doivent être prises immédiatement et sans attendre pour redresser le pays.

Les réformes économique dont il est question sont des réformes structurelle c’est- à-dire celle qui sont susceptible de modifier en profondeur le tissu économique et social du pays.

 

ð  Articles :

 

Quelle est la réforme la plus urgente à mener en France ?

LE MONDE | 15.05.13

 

http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/05/15/quelle-est-la-ou-les-reforme-la-plus-urgente-a-mener-en-france_3210855_3234.html

 

 

La France a "encore beaucoup à faire en termes de réformes économiques"

Le Point.fr | 13.09.13 | Olli Rehn

http://www.lepoint.fr/economie/pour-olli-rehn-la-france-a-encore-beaucoup-a-faire-en-termes-de-reformes-economiques-13-09-2013-1730759_28.php

 

 

Les réformes allemandes devraient inspirer la FranceEconomiematin.fr | 04.10.13 | Sylvain Fontan

http://www.economiematin.fr/les-experts/item/6601-allemagne-travail-reglementation-reforme-economie

 

Moscovici: les réformes économiques de la France sont les plus ambitieuses de ces dernières décennies

Les Echos | 13.09.13 | Tom Fairless et Matina Stevis, Dow Jones Newswires

http://bourse.lesechos.fr/infos-conseils-boursiers/actus-des-marches/infos-marches/moscovici-les-reformes-economiques-de-la-france-sont-les-plus-ambitieuses-de-ces-dernieres-decennies-912289.php

 

Retraites : « il faudra de toute façon travailler un peu plus longtemps »

LE MONDE | 14.06.13 | Yannick Moreau

http://www.lemonde.fr/politique/article/2013/06/14/retraites-il-faudra-de-toute-facon-travailler-un-peu-plus-longtemps_3430123_823448.html

 

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ð  Questions envisagées:

 

  • Peut-on considérer ajd que la priorité des gouv soient la lutte contre le chômage ?
  • Il y a-t-il un espoir que le déficit tente à diminuer dans les prochaines années?
  • Est-ce qu’on peut dire qu’ajd en France les hommes politiques ont le courage politiques nécessaire d’engagé vrai réformes structurelles ?
29 octobre 2013

Quand le commerce mondial devient un jeu de piste...

 

Jeudi 15 Novembre 2013 à 17h, Théâtre des Célestins

Les intervenants :

  • Blandin Philipe est diplômé de l'ESSEC, et a également un DEA en science juridique. Sa carrière a débuté chez Cebal en tant que spécialiste dans le packaging. Ensuite il a poursuivit sa carrière chez EADS en France et en Allemagne au sein de la division Défense puis il a été en charge de l'audit des grands programmes de ce groupe (2005). Enfin, il a été responsable des deals à l'international dans le département M&A (2007) avant de rejoindre le groupe Mecachrome où il exerce la profession de directeur financier adjoint.

 

Durant la conférence il pourra nous éclairer sur le commerce mondial et notamment sur les deals internationaux dont il était responsable chez EADS.

  • Martine Durandest diplômé en Mathématiques, en statistiques et en économie de plusieurs universités. Elle a débuté sa carrière à l’OCDE (Organisation de coopérations et de développement économiques) où elle a occupé plusieurs postes tels qu’ économiste au département des affaires économiques, économiste principale à la tête de l'équipe responsable du suivi et des prévisions en matière de commerce extérieur des pays, responsable de la synthèse et de l'analyse des politiques économiques chez les pays membres de l'OCDE, mais aussi conseillère pour les questions de politiques macroéconomiques et structurelles puis Directrice adjointe du Cabinet du Secrétaire général de l'OCDE. Notons qu'elle a également assuré le secrétariat du G-10 en collaboration avec le FMI et la BRI.

 

Martine Durand a beaucoup travaillé dans le domaine de l'économie et notamment au niveau mondial ; étant statisticienne, elle analyse et observe le concret, c'est pourquoi elle pourra nous expliquer l'importance du commerce mondial, et l'impact qu'il a sur les économies de différents pays.

 

  • Michael Robertest coordinateur de l'aide au commerce (OMC)

 

Etant donné qu'il a un lien avec l'organisation mondiale du commerce il pourra nous expliquer comment ce dernier fonctionne, et quels sont ses rôles.

 

  • Farid Toubalest agrégé d'économie. Il est aujourd'hui professeur à l'ENS Cachan ainsi qu'a l'école d'économie de Paris en tant qu'associé. C’est aussi un conseiller scientifique au Centre d’Etudes Prospectives et d’Informations Internationales. Auteur de nombreuses études sur les questions de l'organisation des entreprises multinationales, du commerce international et de l’intégration économique.

 

Farid Toubal est très intéressé par l'économie et le commerce sur le plan national, comme nous l'avons vu ci-dessus : il est auteur d'études concernant ces différents sujets c'est pourquoi il pourra nous donner son point de vue sur la question du commerce mondial et de la place qu'il occupe.

Mots clés et thèmes

Ce sujet amène à se poser plusieurs question : Qu’est ce que le commerce mondial ? Qu’est ce qu’un jeu de piste, et quel rapport entre ces deux concepts ?

                Le commerce mondial représente les échanges commerciaux (par le biais d’exportations et importations) entre les États. Ainsi, les notions de libre-échange et de protectionnisme (la mise ne place de barrières tarifaires ou non tarifaires) feront également partie du thème abordé. Lors de ces deux dernières décennies, on peut noter que la mondialisation et donc l’accroissement des échanges ont beaucoup augmenté. Cependant, depuis 2009, on constate un ralentissement du commerce international.

                Un jeu de piste peut se définir comme une démarche par tâtonnement. Cette dernière implique des incertitudes partagées par plusieurs acteurs de la scène internationale : les entreprises, les consommateurs et l’Etat. Tout d’abord, les entreprises se demandent où vont-elles produire, où vont-elles vendre : on ne parle plus de Division International du Travail (spécialisation de chaque pays dans la production de certains biens économiques, qu’ils échangent entre eux) mais de Division Internationale des Processus Productifs (le stade de processus de production se déroule dans un autre pays que celui où est assemblé le produit fin)i. L’incertitude des consommateurs se traduit, quant à elle, par la traçabilité des produits consommés (la traçabilité est la situation où l’on dispose de l’information nécessaire et suffisante pour connaître la composition d’un produit tout au long de ses chaines de production et de distribution : qu’est ce que je consomme, d’où cela vient, « Made in France » ?) ; la qualité devient donc est facteur important et le commerce mondial peut brouiller les pistes quant à une transparence de la qualité des produits. Tandis que de son côté, l’Etat se demande quelles réglementations appliquer puisque chaque produit n’émane plus d’un seul pays : il tente de mettre en place des traités, des accords multilatéraux et bilatéraux. L’OMC essaye de supprimer ces incertitudes.

Quelques articles de presse

  • Le commerce international ralentit lui aussi (10/09/13), Les Echos

-          La baisse de la croissance du commerce mondial émane de la croissance poussive des pays développés et le ralentissement économiques des pays émergents.

-          La croissance du commerce mondial a besoin « d’aide » pour se relancer : l’OMC essaye de faciliter les échanges commerciaux par le biais d’accord.

  • Comment la mondialisation défait la mondialisation (27/09/13), Les Echos

-          La mondialisation entraine la dé-mondialisation et donc un protectionnisme raisonné s’opère dans les pays développés.

  • « Made in the world », l’autre face du commerce mondial (Février 2013), Alternatives Economiques

-          La question est de savoir quel pays est capable de créer le plus de valeur, et de quelle manière faut-il calculer la contribution de chaque pays à la valeur (rôle de chacune des entreprises et pays dans le commerce mondial).

-          L’OMC et l’OCDE retravaillent les statistiques des échanges internationaux en se basant sur la valeur ajoutée par chaque pays exportateur.

-          Chaque pays est dépendant de la mondialisation : pour être un bon exportateur, il faut à la fois être un bon importateur et disposer d’une forte économie de services aux entreprises.

-          Il ne faut plus calculer la contribution de chaque pays par des données brutes telles que l’intensité des échanges et le solde commercial, mais par les valeurs ajoutées.

Quelques questions

Quel rôle joue les importations dans les exportations ?

Les pays réexportent presque toujours une partie de leurs importations et on remarque que certains plus que d'autres : par exemple les pays européens réexportent en moyenne 30 % de leurs importations (Grèce 28,3 % ; France 38 %). En 2009, les Etats Unis réexportaient 15,3 % de leurs importations, le Japon 22,1 % et la Chine 48,3 %. Mais les économies dépendantes des autres ne sont pas seulement les « grands » pays très développés, puisque la Suisse, l'Irlande et le Luxembourg restent trois grands ré-exportateurs, du fait que les entreprises de services financiers font fructifier partout dans le monde leurs capitaux reçus.

Quelle est la place du commerce mondial dans l'économie ?

Le commerce mondial est devenu incontournable pour les économies car l'essentiel de leurs biens et services sont exportés et/ou importés via des flux commerciaux internationaux. Les biens représentent environ 80 % des échanges mondiaux et les services environ 20 %, une part qui ne cesse d'accroître. En effet, il représente une part importante pour certains pays, comme pour le Royaume Uni (43%), les Etats Unis (39%), ou encore 24 % pour la France. Pour les pays émergents cela représente également une partie de leurs échanges : 15 % pour le Brésil et l'Afrique du Sud et 10 % pour la Chine.

Quel est le rôle de l'OMC sur le commerce mondial ?

L'OMC a été fondée le 1er janvier 1995. Cette organisation a pour principaux objectifs de privilégier les accords multilatéraux aux accords bilatéraux, de favoriser le libre-échange, et ainsi influencer les pays sur la baisse de leurs taxes douanières afin d'éviter les barrières à l'entrée. L'OMC règle également les conflits commerciaux entre les pays et dispose d'un organe spécifique : L'ORD (Organe de Règlement des Différends). L'OMC a aussi pour but de permettre aux pays d'échanger dans un environnement " stable ".

Nous pouvons aussi nous demander s’il est nécessaire de repenser l’origine des déséquilibres commerciaux et bilatéraux, ou encore quelles conséquences le commerce mondial a-t-il sur les politiques industrielles et commerciales ?

 

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